Installé sur la plus haute branche, le merle chante sa sérénade. Un chant ouvert, rayonnant qui parcourt l’air avec joie et force.
Au loin parfois une réponse ou comme un murmure de sa bien-aimée. A moins que la bien-aimée soit sur la haute branche et son amant dans les feuilles.
Un cri de joie, un cri de victoire une sonorité qui surpasse tout.
Si seulement je pouvais chanter aussi de toute mes forces, chanter sans me retenir, sans me freiner. Pour ma bien-aimée, mais aussi pour le monde qui m’entoure. Chanter sans frein, chanter au loin, une jubilation de reconnaissance.
Je ne sais pas si le merle croit en Dieu. S’il y un Dieu des merles, ou si simplement il se sent en lien avec une force divine. Mais le chant qu’il fait me paraît une véritable louange à la création et à son créateur.
On peut se demander si les animaux ont un Dieu, un Dieu vers lequel ils cherchent le secours, un Dieu à qui ils disent leur reconnaissance un Dieu à qui ils demandent conseil.
Je pense merles, mais je pense aussi aux aigles dans le ciel, et aux cerfs, aux lions et pourquoi pas aux insectes et aux papillons, fourmis abeilles et vers de terre.
Ont-ils un Dieu. Est-il à leurs images. Ou ont-ils la sagesse de le voir tout autre, libre et libérateur, référence et marque attentif à eu et suffisamment autre pour être aussi le Dieu des autres espèces.
Et notre Dieu, acceptons-nous qu’il soit le même pour les autres animaux et les autres créatures. Alors que nous avons déjà de la peine à penser que notre Dieu est le même que celui des musulmans.
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