A l’aube des mots

Ecoutez les oiseaux du ciel

Quand je me sens impuissant face au climat et à son réchauffement, je me tourne vers mes amis les oiseaux. Ils sentent aussi que « leur maison » se réchauffe. Ils ne parlent pas de réchauffement climatique, mais ils sont sûrement conscients que quelque chose se passe qui pourrait les menacer.

Et malgré cela ils chantent encore. Malgré cela ils sifflent, ils s’amusent, ils s’égaient, ils vivent, ils procréent, ils chantent et ils dansent. Ceci tout en étant conscients des menaces et des dangers, ils chantent.

Pour moi ils sont un exemple. Et ils m’incitent à chanter encore, à me réjouir encore, de la vie et des rencontres et des fleurs et des êtres sous le soleil.

Ils m’invitent à garder la joie et le chant, même si tout semble aller mal et de chanter toujours, de rire, de danser, de dire notre joie d’êtres vivants.

Ce n’est pas un alibi, ce n’est pas une manière de mettre la tête sous le sable et de ne rien voir. Mais c’est le cri de la vie et de la vérité, de la survie et de la résilience. Il se réjouit de ce que nous sommes toujours là.

La vérité toute menaçante soit-elle, ne doit pas nous empêcher de dire et de chanter la conscience qu’elle triomphera de la menace et de la mort.

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