Les animaux n’ont pas connu la chute. Ils n’ont pas été placés devant l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Ou, s’ils ont été placés devant, ils n’ont pas consommé son fruit. C’est peut-être pour cette raison qu’ils ont une autre manière d’aborder le divin. Non pas avec les tourments que nous connaissons, les peurs et les besoins de se racheter. Ils vivent dans la simplicité des « enfants de Dieu », sans arrière-pensées, sans calculs. Ils peuvent être devant lui ou elle dans la joie, juste pour exprimer leur joie de vivre, laisser éclater leur louange et leur chant.
Je ne crois pas que les animaux s’adressent à un Dieu ou à une divinité parce qu’ils ont peur ou qu’ils cherchent d’être protégés ou pour avoir de bons terrains de chasse. J’ai l’impression que leur lien avec Dieu est simplement un être là, dans la reconnaissance et la confiance. Ils ne demandent rien, ils ne font pas de sacrifices, rares sont ceux qui font des sépultures. Ils sont là, libres dans la nature et dans leur vie. Cette liberté caractérise à mon avis leur croyance en Dieu. Ils sont là, en lien avec le monde et la nature, en lien avec le principe de vie, et ainsi avec Dieu, et c’est bien ainsi. Quelle leçon pour nous et pour nos calculs parfois justes mesquins et petits devant Dieu pour être aimé, protégé, heureux, sauvés etc.
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